Malgré le retard d'un mois pour trouver une solution adéquate pour la
communauté éducative en Haïti, rien n'a été fait pour améliorer la situation de
la population. Certaines écoles dans certaines zones, en raison de
l'insécurité, n'ont toujours pas rouvert leurs portes. Comment peut-on parler
de la réouverture des écoles en Haïti alors que la majorité des écoles restent
fermées en raison de la présence de gangs armés ?
Comme on peut le constater, l'insécurité en Haïti est l'un des
principaux obstacles à la réouverture des écoles, sans parler de l'influence du
pouvoir en place depuis quelques années, avec qui on a l'impression que rien ne
peut être réalisé. Certains membres de la population attendent toujours cette
réouverture avec impatience, tandis que d'autres ne savent toujours pas où
commencer ou où envoyer leurs enfants. On peut observer que certaines écoles de
la zone métropolitaine servent encore de camps de réception et de logements.
Les gangs armés contrôlent de nombreuses zones, et les écoles sont souvent
prises pour cibles. Les enseignants et les élèves sont en danger, et les
parents ont peur d'envoyer leurs enfants à l'école. La violence et l'insécurité
ont un impact négatif sur l'éducation, et il est urgent de trouver des
solutions pour y remédier.
L'un des défis est le manque de ressources financières. Certes, le
ministère a prévu la mise en place d'un programme et des fonds nécessaires pour
couvrir les frais de scolarité des enfants en primaire et les fournitures
scolaires, mais rien n'a été fait pour prouver la bonne volonté des dirigeants.
Par ailleurs, certains directeurs ne voient pas ce programme d'un bon œil, car
ils ont déjà été victimes du gouvernement auparavant. Sur ce point, un
directeur a déclaré : « Nous avons déjà subi les conséquences de ce
genre de programme, et nous avons failli perdre nos écoles, car les parents ne
voulaient même pas payer les frais d'inscription et autres; l'État avait la
promesse mais nous n'avons rien reçu
comme frais. »
De plus, il est important d'améliorer les infrastructures scolaires,
telles que les salles de classe et les équipements car on ne peut ps enseigner
et apprendre n’importe où.
Comme disait Montesquieu, “l'éducation consiste à nous donner des idées,
et la bonne éducation à les mettre en proportion". En ce sens, la
réouverture des écoles en Haïti est essentielle pour l'avenir du pays. Elle
permettrait d'accroître l'accès à l'éducation pour tous les enfants, quels que
soient leur origine sociale et leur niveau de revenu. L'éducation est un moteur
de développement et elle peut contribuer à réduire la pauvreté, à améliorer la
santé et à renforcer la démocratie. Il est donc urgent de trouver des solutions
durables pour permettre la réouverture des écoles et garantir l'accès à
l'éducation pour tous les enfants haïtiens.
Wilmington BELLUNE,
Étudiant finissant en Sciences de
l'éducation
Membre du Regroupement des étudiants en
sciences de l’éducation ( RESE )
Octobre
2025