Haïti : L'agonie d'une Nation

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Sous le soleil lourd, le peuple souffre,

Dans les rues sales, la vie se meurt,

Là où le rêve se brise et souffre,

Haïti, à genoux, pleure sa douleur.


Les teints foncés sont devenus haine,

Les uns contre les autres, frères ennemis,

On se détruit, on se déchire sans chaîne,

Le racisme, même au cœur des nôtres, ici.


Le plus faible est toujours écrasé,

Celui qui pleure, celui qui tombe,

On s'ignore, on se laisse juger,

On préfère la haine à la lutte contre l'ombre.


L’unité est morte, la fierté s’est enfuie,

Nous cherchons la richesse, mais perdons nos racines,

La culture d’autrui nous a laissés misérables,

Et l’amour de soi, nous l’avons abandonné aux mains étrangères.


L’avoir devient tout, l’être ne compte plus,

Nous avons soif de biens, non de sagesse,

Les regards se portent sur ce qu'on a,

Mais l’intérieur reste vide, sans adresse.


La justice, qu’est-ce que la justice ?

Elle est vendue, elle est morte,

Les lois sont des mensonges, des malices,

Et les coups pleuvent dans le silence de la porte.


Les médecins, au lieu de guérir, tuent,

Les maux qu’ils prescrivent brisent les corps,

Le système se vautre, il s’effondre,

Et le peuple, dans l'agonie, implore encore.


L’État est un monstre, plus gang que protecteur,

Il vole les rêves et écrase l’espoir,

Les politiciens jouent avec la peur,

Et les citoyens cherchent une lueur dans le noir.


Nous sommes étrangers dans notre propre terre,

Le sol est le nôtre, mais l’esprit est perdu,

Nous ne savons plus accueillir, mais seulement haïr,

Chacun se bat, mais pour quoi, si ce n’est pour disparaître ?


L’éducation est une farce, un poison,

On y apprend à oublier la dignité,

Les jeunes perdent la raison dans la confusion,

Où est le futur ? Où est l’unité ?


Les journalistes, sans vérité, égarent,

Ils parlent sans savoir, sans cœur,

Leurs mots brisent tout, ils dévorent,

Et la nation saigne dans sa douleur.


L’université ? Un marché de l’ignorance,

Les jeunes n’y trouvent ni sagesse ni lumière,

La bêtise y prospère en silence,

Et le savoir, là-bas, est devenu poussière.


On lutte pour une bouchée, pour un verre,

Mais notre esprit reste captif du vide,

On ne réfléchit plus, on se laisse faire,

L’âme perdue dans un rêve intrépide.


Nos prêches sont vides, nos prières sont fausses,

On parle d’amour, mais on vend la haine,

L’argent est notre dieu, notre cause,

Et l’espoir disparaît dans la scène.


Les hommes droits, honnêtes, sont rares,

Leurs voix sont noyées sous la peur,

On préfère les voleurs, les salauds,

Car c’est eux qui promettent une lueur.


Les nègres, nos propres frères, sont nos ennemis,

Ils nous détruisent à chaque pas,

Pour de l’argent, ils vendent nos vies,

Et nous, nous les suivons, aveugles et las.


Les étrangers nous achètent, nous brisent,

Avec leurs billets et leurs sourires,

Nous avons oublié qui nous sommes,

Et notre terre, lentement, périra.


Dans les rues, les gens fuient sans dire un mot,

Les maisons sont vides, le peuple a peur,

Haïti se meurt dans l’indifférence,

Sans force, sans vie, sous la douleur.


Par Erby Jean-Pierre

  • Master II en Anthropo-sociologie de l’UEH, 
  • Master II en Théologie pratique, 
  • Master I en science du développement (UEH), 
  • Avocat, Politologue, récipiendaire de 4 années de formation en Psyhologie transpersonnelle et en science noétique
  • E-mail:erbyjeanpierre91@gmail.com 

  • +509 5561-9786, 3656-2652

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